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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revue de presse
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L’épithélium pigmentaire rétinien (EP) remplit des fonctions essentielles au maintien physiologique des photo­récepteurs, la phagocytose des segments externes de ces photorécepteurs, le transport des nutriments et des caroténoïdes de la choriocapillaire vers la rétine neurosensorielle. Il sert enfin de soutien métabolique pour les cellules de Müller. L’EP est au centre de la pathogénie de nombreuses maladies rétiniennes. La détection précoce des processus pathologiques de l’EP est essentielle dans de nombreuses maladies de la rétine.

Revue de presse
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Une publication dans la section “Correspondances” de la revue The Lancet du 12 mai dernier mettait en évidence des nodules cotonneux chez des patients atteints de Covid-19 [1]. Il s’agissait de 12 patients relativement jeunes (25 à 69 ans) avec une Covid-19 confirmée par PCR ou recherche d’anticorps, des syndromes respiratoires souvent bénins mais aucun symptôme visuel. Les auteurs brésiliens de cet article ont indiqué que 4 des 12 patients avaient présenté des nodules cotonneux et un cas clinique illustrait le bref article.

Revues Générales
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La demande de prise en charge émanant de patients presbytes est de plus en plus forte en France : l’âge moyen de la population augmente et on dénombre environ 600 000  presbytes supplémentaires chaque année, soit plus de l’équivalent de la population lyonnaise. Pourtant, seules 21 % des prescriptions en lentilles souples sont dédiées à l’équipement des presbytes [1].

Cette sous-représentation peut s’expliquer par le fait que les lentilles multifocales sont souvent méconnues ou perçues comme complexes à adapter. La fragilité de la surface oculaire à l’âge d’un équipement en lentilles progressives peut en effet faire craindre un taux d’échec plus important. Il est donc essentiel de poser la bonne indication quant au choix du matériau pour cette catégorie de patients.

Webconférence
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Le mardi 19 mai, Réalités Ophtalmologiques, en partenariat avec les laboratoires Théa, a organisé une webconférence à distance (épidémie à COVID-19 oblige), retransmise en direct et en différé via internet, sur la reprise des consultations ophtalmologiques après confinement. Présidée par le
Pr Laurent Kodjikian, cette webconférence a réuni le Pr Florent Aptel, le Dr Antoine Rousseau et le
Dr Vincent Dedes. En voici les principaux points forts.

Étude clinique
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Depuis quelques années, le profil des porteurs de lentilles a changé, ils sont devenus plus exigeants et ne souhaitent plus de compromis. La recherche et l’apparition de nouvelles lentilles nous aident à répondre aux nouveaux modes de vie surchargés et ultra-connectés aux écrans. Par ailleurs, ces nouveaux porteurs de lentilles semblent plus à l’écoute de leur santé oculaire et adoptent un port raisonné, mais qui reste supérieur à 5 jours par semaine pour plus de 60 % des porteurs des lentilles. C’est pourquoi, malgré un coût plus élevé, il est heureux de constater que notre patientèle privilégie les lentilles souples journalières afin de minimiser les risques encourus par le port de lentilles [1].

Revues Générales
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En préambule, quelques informations à méditer…
>>> 47 % des porteurs de lunettes ont un astigmatisme cliniquement significatif sur au moins un œil [1].

MAIS

>>> 75 % des adaptateurs prescrivent des lentilles de contact avec “un équivalent sphérique”2
>>> 50 % des astigmates sont asthénopiques si l’astigmatisme n’est pas
corrigé [2].
>>> 65 % des abandonnistes ont un cylindre de 0,75 ou plus non corrigé sur un œil [3].

Revues Générales
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Le chalazion est une pathologie fréquente et généralement considérée par la plupart des ophtalmologistes comme bénigne et sans intérêt. C’est souvent la première chirurgie confiée à l’interne débutant.
La meibographie est une technique d’imagerie qui permet d’analyser in vivo l’anatomie des glandes de Meibomius. L’analyse systématique des chalazions à la phase aiguë ou après le traitement médical classique permet de constater qu’une quantité importante de patients présentent déjà une atrophie meibomienne sévère au décours de l’épisode de chalazion. Le chalazion doit donc être considéré comme un signe d’alerte conduisant à un bilan meibographique complet.

Revues Générales
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La sécheresse oculaire est un motif extrêmement fréquent de consultation. Bien que son diagnostic soit essentiellement clinique, plusieurs méthodes d’imagerie permettent de mieux
comprendre les mécanismes physiopathologiques mis en jeu et d’instaurer un suivi objectif.
Les photographies à la lampe à fente sont largement répandues, simples et très utiles en pratique courante. Une analyse fonctionnelle des différentes couches du film lacrymal est possible par
l’intermédiaire de l’interférométrie, de la meibographie, de la hauteur du ménisque lacrymal et du NIBUT. La microcopie confocale in vivo et la tomographie par cohérence optique permettent une
observation morphologique aux échelons tissulaire et cellulaire.

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