Rétine

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L’utilisation de l’OCT pour l’imagerie rétinienne périphérique reste encore peu répandue, principalement pour des raisons techniques. De nombreuses pathologies telles que les déchirures, les trous et les décollements de la rétine et les rétinoschisis périphériques restent finalement hors du champ de l’OCT, laissant bien sûr la place à l’examen clinique, ce qui a son intérêt mais peut aussi avoir ses inconvénients.

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L’activité métabolique de la rétine est importante et les pathologies de la rétine sont logiquement associées à des dysfonctionnements métaboliques locaux. L’échelle de ces dysfonctionnements était jusqu’à récemment peu accessible en l’absence de marqueurs biologiques identifiables et de la limitation des techniques permettant de les mettre en évidence.

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L’abord choroïdien pourrait devenir rapidement un nouvel espace thérapeutique utilisé en pratique clinique. Les injections suprachoroïdiennes présentent l’avantage de cibler le segment postérieur de l’œil, tout en minimisant l’exposition de la chambre antérieure et du cristallin, et permettraient une durée d’action prolongée pour les suspensions de petites molécules injectées.
Plusieurs essais cliniques sont en cours pour évaluer l’administration par voie suprachoroïdienne d’agents thérapeutiques, tels que les corticostéroïdes dans l’œdème maculaire ou la thérapie génique pour la DMLA néovasculaire. La technique d’injection suprachoroïdienne est simplifiée grâce au développement de micro-injecteurs avec micro-aiguille et peut se réaliser en ambulatoire.

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En dépit de l’augmentation de l’incidence et de la prévalence des cancers depuis ces dernières décennies, les métastases choroïdiennes restent des tumeurs rares dans la pratique clinique de l’ophtalmologiste. L’imagerie multimodale a une place prépondérante dans leur diagnostic et la biopsie choroïdienne reste un geste de dernier recours.
Deux situations distinctes sont possibles : soit le patient est connu pour une maladie cancéreuse en cours de surveillance ou de traitement, soit ce n’est pas le cas. Dans la première situation, on s’attachera à éliminer une néoplasie choroïdienne primitive tandis que, dans la deuxième, il faudra rechercher une tumeur primitive non oculaire par un bilan d’extension global.
Concernant le traitement, celui-ci reste l’apanage de centres experts qui doivent statuer sur la meilleure option thérapeutique à proposer à ces patients fragiles en réunion de concertation pluridisciplinaire, qu’il s’agisse de thérapies innovantes (thérapies ciblées, immunothérapie) ou de traitements plus conventionnels comme la radiothérapie.

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L’épithéliopathie en plaques (EEP) et la choroïdite serpigineuse (CS) font partie des syndromes des taches blanches du fond d’œil idiopathiques de type placoïde. Ces deux importantes entités oculaires spécifiques présentent quelques similitudes et de nombreux caractères distinctifs cliniques et en imagerie multimodale. Un diagnostic de certitude s’impose compte tenu des implications pour le traitement, la surveillance et le pronostic.
Enfin, l’EEP et la CS doivent être clairement différenciées des autres syndromes des taches blanches du fond d’œil et il ne faut pas méconnaître une tuberculose, une syphilis ou encore un lymphome
vitréo-rétinien.

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Le syndrome d’effusion uvéale est une cause rare de décollement choroïdien associé à un décollement séreux rétinien. Il est lié à des phénomènes de transsudation à partir de la choriocapillaire. Il s’agit d’un diagnostic d’élimination qui ne doit pas être confondu avec une étiologie inflammatoire ou tumorale de décollement choroïdien, ou encore de décollement de rétine rhegmatogène. L’élimination de ces diagnostics différentiels est importante car le traitement, chirurgical et difficile, ne repose pas sur la vitrectomie mais sur des techniques de chirurgie sclérale spécifique.

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La choroïde est explorée en pratique courante par des méthodes d’imagerie qui visualisent les composants vasculaires de sa structure. Les composants cellulaires et neuronaux qui ne sont pas accessibles à l’observation régulent le système vasculaire choroïdien. Ils produisent et libèrent des substances vasoactives, neuromodulatrices et immunomodulatrices indispensables à la régulation des fonctions essentielles de la choroïde. Le système nerveux autonome y occupe une place centrale, sous-estimée, non explorée en pratique courante et encore peu comprise.

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De nombreuses études ont montré que la choroïde joue un rôle majeur dans la croissance de la sclère et les phénomènes d’emmétropisation. Les modifications de l’épaisseur de la choroïde semblent précéder les modifications réfractives. L’atropine, les verres défocalisants, l’orthokératologie et l’exposition à la lumière, qui ont montré leur efficacité dans la freination de la myopie, entraînent une augmentation rapide de l’épaisseur de la choroïde.
L’examen de la choroïde par tomographie en cohérence optique est donc un moyen d’évaluer les risques de progression de la myopie chez les enfants et d’améliorer notre compréhension des moyens pour en limiter la progression.

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Les choriorétinopathies séreuses centrales (CRSC) chroniques peuvent se compliquer de néovaisseaux choroïdiens, le plus souvent sous la forme d’un soulèvement plan et irrégulier de l’épithélium pigmentaire (FIPED), décrit pour la première fois en 2015 par l’équipe de l’hôpital Lariboisière à Paris [1].

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