La prise en charge de l’œil sec est de plus en plus standardisée, et un rapport international, récemment mis à disposition de tous les ophtalmologistes, confirme cette tendance. La phase diagnostique suit logiquement les étapes de l’interrogatoire, de l’observation sans lampe à fente, puis avec elle, d’abord en lumière blanche puis en lumière bleue après instillation de fluorescéine. L’analyse des paupières est en général réalisée en dernier, pour ne pas influencer celle du film lacrymal. L’examen clinique peut être utilement complété par des examens paracliniques, qui facilitent l’analyse objective, comme pour les glandes de Meibomius par exemple. La stratégie thérapeutique est elle aussi de plus en plus rationalisée, et surtout basée sur les résultats de l’analyse sémiologique. En effet, les collyres sont de plus en plus techniques et visent à compenser un ou plusieurs des mécanismes pathogéniques identifiés chez le patient en question.
En cas d’échappement aux traitements classiques, les immunomodulateurs trouvent une bonne indication.