Vasculaire

Revue de presse
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Cette étude rétrospective, réalisée au Jules Stein Eye Institute, à Los Angeles, auprès de 317 patients consécutifs atteints de maladies coronariennes, évaluait l’association entre les lésions ischémiques rétiniennes périvasculaires (RIPL) et l’infarctus du myocarde chez les patients atteints de maladies coronariennes. Ces patients, qui ont développé un infarctus du myocarde, ont été comparés à ceux qui n’ont pas eu d’infarctus du myocarde.

Revues Générales
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La plupart des macroanévrismes artériels (MAA) sont asymptomatiques et régressent spontanément. Ainsi, en dehors de la recherche d’une hypertension artérielle non connue, leur prise en charge repose sur une simple surveillance. Seuls les MAA symptomatiques doivent être traités, c’est-à-dire ceux qui sont associés à un œdème maculaire cystoïde ou une accumulation d’exsudats secs menaçant la macula, et ceux compliqués d’une rupture avec hémorragie rétinienne.
Le traitement historique des MAA est la photocoagulation laser. Plusieurs cas rapportés et petites séries de MAA traités par anti-VEGF semblent montrer qu’il est possible que ceux-ci favorisent leur thrombose avec peu d’injections. Le traitement de choix des MAA compliqués d’hématome maculaire est la chirurgie.

Rétine
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Un macroanévrysme artériel (fig. 1) est une ectasie se développant aux dépens de la paroi des artères ou artérioles rétiniennes, le plus souvent localisée sur les artères de 1re et 2e division [1]. Les localisations touchant le nerf optique et l’artère cilio-rétinienne sont les plus rares.

Mise au point
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Les vascularites rétiniennes se définissent comme une atteinte inflammatoire des vaisseaux rétiniens. Contrairement à une idée reçue, l’inflammation ne concerne pas forcément la paroi vasculaire directement (vasculite rétinienne primitive), mais il peut s’agir d’un granulome inflammatoire localisé au niveau de la rétine ou de la choroïde sous-jacente avec une projection autour du vaisseau rétinien correspondant, examiné de face (vasculite rétinienne secondaire). Pour chacune des situations, il est important de différencier les atteintes purement oculaires des affections associées à une maladie inflammatoire systémique. Les vasculites rétiniennes sont des manifestations relativement fréquentes au cours des uvéites intermédiaires, postérieures et totales.

Mise au point
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La prise en charge des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) a été récemment bouleversée par l’arrivée dans la pharmacopée de deux nouveaux traitements de l’œdème maculaire (OM) (fig. 1). Si l’administration de ces traitements est maintenant bien codifiée, il est important de faire une évaluation complète de l’OVR pour placer ce traitement de l’œdème parmi les autres modalités de prise en charge plus classiques des OVR qui gardent leur indications respectives, comme le traitement dit “étiologique” et le traitement de la composante ischémique par laser. Ces différentes avancées dans le domaine des OVR ont fait l’objet du Rapport des Sociétés d’ophtalmologie de France en novembre 2011 [1].

Rétine
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Le diagnostic de l’occlusion veineuse rétinienne est purement clinique. L’œdème maculaire en est sa principale complication et la première cause de baisse d’acuité visuelle. L’OCT offre une imagerie en coupe permettant la meilleure visualisation possible des complications maculaires. Le développement des appareils d’OCT, et notamment des dernières générations, a permis de déterminer des facteurs pronostiques. Ainsi l’OCT est devenu un examen indispensable dans la prise en charge d’une OVR, au moment du diagnostic mais également lors du suivi. Nous allons présenter dans cet article avec des images commentées, la sémiologie OCT des différentes formes d’OVR ainsi que leur maculopathie secondaire. Finalement nous tâcherons de déterminer des signes OCT ayant un facteur prédictif de bonne récupération visuelle pour orienter la prise en charge thérapeutique.

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