Sliders Moyen

Revues Générales
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Environ 10 ans après son introduction par Gerrit Melles, la greffe endothéliale pure (DMEK) a pris aujourd’hui une place prépondérante dans l’arsenal chirurgical de prise en charge des œdèmes cornéens. De nombreuses études ont montré sa supériorité en termes de résultats visuels et de risques per- et postopératoires par rapport à la DSAEK (Descemet Stripping Automated Endothelial Keratoplasty) ou la greffe transfixiante. La standardisation de la technique opératoire et une meilleure maîtrise chirurgicale ont permis d’élargir les indications à des cas plus complexes, avec des résultats très prometteurs.

Revues Générales
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La classification de la rétinopathie diabétique (RD) sert à déterminer son stade de sévérité et sa prise en charge thérapeutique. Cette classification est basée sur les anomalies au fond d’œil (FO) et/ou sur les rétinophotographies (RP). L’angiographie à la fluorescéine (AF) n’est demandée qu’en cas de RD avérée et/ou d’œdème maculaire diabétique.
Une discordance inattendue est parfois observée entre l’AF et les anomalies du FO/RP, surtout sur l’AF avec module ultra-grand champ. Une AF peut donc redresser un diagnostic qui a été sous-estimé à l’examen au FO/RP et être déterminante dans le choix du traitement de la RD.

Revues Générales
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La chirurgie mini-invasive du glaucome par implant XEN est une technique récente de chirurgie filtrante. Le XEN est implanté par voie interne et va créer un passage de l’humeur aqueuse directement de la chambre antérieure vers un nouvel espace sous-conjonctival.
Les indications du XEN en 2020 sont les glaucomes à angle ouvert non stabilisés sous traitement médical ou avec des difficultés d’observance. Certains glaucomes secondaires peuvent être implantés également. Le positionnement précis du XEN est indispensable pour obtenir une filtration efficace.
La pression intraoculaire cible atteignable avec cette technique de chirurgie est de 14 mmHg en moyenne. Comme pour toutes les chirurgies filtrantes, la réalisation d’un needling peut s’avérer nécessaire pour 30 % des patients en moyenne. Les complications sont rares et peu graves.

Revues Générales
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La connaissance de la sémiologie du blépharospasme est essentielle à son diagnostic qui reste clinique et repose sur un trépied : spasme de l’orbiculaire, syndrome sec oculaire et photophobie. L’ophtalmologiste s’attache à traiter toutes les composantes de cette maladie méconnue, sous-diagnostiquée et particulièrement invalidante.
Le traitement repose sur l’injection de toxine botulique dans les muscles agonistes de la fermeture palpébrale. Dans les cas sévères, dont le diagnostic est certain, l’ophtalmologiste peut proposer une chirurgie de myectomie de l’orbiculaire associée ou non à une suspension au frontal et à un raccourcissement du releveur de la paupière supérieure. Le traitement de l’œil sec bénéficie des avancées cliniques et des examens complémentaires concernant les larmes, les glandes lacrymales et de Meibomius. La thérapeutique doit être adaptée à la symptomatologie du patient. Enfin, les douleurs doivent être prises en charge, en particulier la photophobie grâce à des verres thérapeutiques adaptés.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
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La SFO a émis de nombreuses fiches de recommandations pour les ophtalmologistes francophones. La COVID-19 a modifié les habitudes et a permis une optimisation des injections intravitréennes en tenant compte des consignes sanitaires. Elle a été à l’origine d’un renforcement des procédures d’hygiène et des mesures de protection pour les patients, avec des mesures barrières à respecter.
Les schémas de traitement ont été modifiés ainsi que les modalités pratiques de suivi des patients avec, pendant les deux mois de confinement, une absence de réalisation de fond d’œil et d’OCT sauf dans le cas d’apparition de nouveaux symptômes. Enfin, cette pandémie mondiale nous a permis de réfléchir à nos pratiques et à leur adaptation pour l’avenir.

Dossier : Urgences pédiatriques
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Une leucocorie est le plus souvent la manifestation clinique d’une cataracte isolée. Elle peut également être le témoin d’une pathologie ophtalmologique sous-jacente, associée ou non à une cataracte, qu’il est important de diagnostiquer précocement. Cet article passe en revue et illustre les principales causes de leucocorie chez l’enfant, qui peuvent être des pathologies bénignes mais possiblement cécitantes (maladie de Coats, persistance de la vascularisation fœtale…) ou des pathologies tumorales malignes menaçant potentiellement la vie de l’enfant (rétinoblastome).
Nous rappelons également la nécessité, face à toute leucocorie même transitoire, de réaliser en urgence un examen du fond d’œil dilaté aux deux yeux, au besoin sous anesthésie générale, afin d’exclure en premier lieu un rétinoblastome.

Dossier : Urgences en ophtalmologie
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Les causes d’hémorragie du vitré spontanée sont dominées par le décollement postérieur du vitré et la rétinopathie diabétique proliférante. La survenue d’un décollement de rétine et la présence d’une rubéose irienne ou d’un décollement de rétine tractionnel chez le patient diabétique imposent une chirurgie en urgence. L’échographie est un outil diagnostique précieux mais sa fiabilité reste opérateur-dépendante, notamment pour la détection des déchirures rétiniennes.
On peut considérer qu’en l’absence de cause évidente, une hémorragie du vitré dense sera liée dans la majorité des cas à un décollement postérieur du vitré compliqué d’une déchirure ou d’un décollement de rétine. Le risque de méconnaître une déchirure à l’échographie et les progrès de l’instrumentation incitent à proposer une vitrectomie plus rapidement qu’auparavant chez ces patients. Les anti-­VEGF ont considérablement amélioré la prise en charge des rétinopathies diabétiques compliquées d’hémorragie du vitré et permettent d’optimiser le geste opératoire et ses conséquences.

L’Année Ophtalmologique 2019
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Souvent sous-estimée voire inexistante lors de la formation initiale, la contactologie s’impose dans l’exercice quotidien et la connaissance des bases permet de répondre à de nombreuses demandes. Surspécialité gratifiante, elle est source d’une satisfaction rapide du patient comme du médecin adaptateur, sous réserve d’une indication bien posée et d’un arbre décisionnel préétabli.

surface oculaire et inflammation : nouvelles approches
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La rosacée oculaire de l’enfant est une pathologie de la surface oculaire dont le diagnostic est souvent sous-estimé. Il peut s’agir initialement d’un œil rouge de l’enfant peu symptomatique ou de chalazions récidivants. La symptomatologie peut être plus sévère avec une blépharokératoconjonctivite et des atteintes sévères de la surface oculaire à type de kératite sévère, d’ulcère et/ou d’abcès stérile. Ces complications potentiellement cécitantes peuvent survenir sans traitement adapté.
L’examen systématique des paupières et dermatologique général doit être effectué. Les principes du traitement incluent les soins des paupières, le traitement de la sécheresse oculaire, l’éviction des causes infectieuses et le traitement anti-inflammatoire.

Dossier : Repenser le kératocône
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L’ectasie est définie en médecine comme la distension progressive d’un organe. Ce terme est couramment utilisé pour décrire la déformation cornéenne dans le kératocône. Or, l’étude des aires de surface cornéennes au cours de cette maladie suggère au contraire l’absence d’augmentation d’aire cornéenne, mais plutôt une redistribution de la surface cornéenne vers le centre.
Les cornées kératocôniques présentent un diamètre blanc à blanc en moyenne plus élevé que les cornées saines, ce dernier ayant tendance à diminuer avec l’avancement du kératocône. Cela pourrait suggérer qu’un diamètre cornéen plus important est un facteur de risque de kératocône en augmentant l’impact des agressions mécaniques exogènes.

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