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Lumière rouge et myopie : un intérêt potentiel mais pas de normes de sécurité

Deux articles publiés ce mois illustrent les difficultés d’un consensus pour un traitement préventif potentiel de la myopie par la lumière rouge à faible intensité (LRFI) délivrée par un laser. D’une part, une étude chinoise confirme l’intérêt potentiel de la lumière rouge pour diminuer la progression de la myopie. D’autre part, une étude américaine utilisant le système de normes ANSI montre que les appareils laser utilisés dans les conditions de la LRFI approchent ou dépassent l’exposition maximale admissible (MPE), exposant la rétine à un risque de dommages photochimiques et thermiques…

DMLA
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En France, dans le domaine de la DMLA, l’année 2012 a certainement été marquée par l’optimisation progressive de nos schémas de traitement par Lucentis et en même temps par une expectative vis-à-vis de l’Eylea, disponible aux Etats-Unis depuis décembre 2011. Les rythmes fixes “proactifs” de traitement utilisés aux Etats-Unis pour ce dernier anti-VEGF viendront prochainement rencontrer nos habitudes de prise en charge “réactives”, très influencées par les contrôles en imagerie.

Allergologie
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C’est avec plaisir que nous nous retrouvons pour faire le point sur les publications portant sur les conjonctivites allergiques en 2012. Cette année encore, de nombreux travaux ont porté sur la physiopathologie et les potentielles cibles thérapeutiques, l’épidémiologie et la thérapeutique, avec toujours un engouement croissant pour l’immunothérapie.

L’Année ophtalmologique 2012
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Vers une prise en charge personnalisée du mélanome choroïdien
La prise en charge thérapeutique des mélanomes choroïdiens dépend de sa localisation intraoculaire, de sa taille, d’une éventuelle extériorisation extrasclérale tumorale mais aussi de l’état général du patient, de son âge, ainsi que de son statut visuel controlatéral. Nous cherchons actuellement à rendre cette prise en charge la plus personnalisée possible en l’adaptant notamment aux risques métastatiques élevés et aux complications post-radiques possibles parfois très sévères.

Sécheresse oculaire
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Glaucome et surface oculaire sont au cœur des débats, tout comme les conservateurs. Nous allons donc vous présenter quelques données récentes sur la surface oculaire et certaines publications récentes qui ont pu marquer ces derniers mois.

Infectiologie
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La prise en charge thérapeutique des uvéites sévères a récemment bénéficié du développement des biothérapies par anti-TNF. Cette classe d’immunomodulateurs a élargi l’arsenal thérapeutique des formes d’uvéites postérieures graves et réfractaires, se substituant aux immunosuppresseurs conventionnels, ainsi que celui des formes rebelles d’arthrite juvénile idiopathique avec atteinte oculaire chez l’enfant. De même, en alternative aux injections péri- ou intraoculaires de triamcinolone (Kenacort), il existe désormais un nouveau système de délivrance prolongée de dexaméthasone (Ozurdex, Allergan Inc, Irvine, CA), sous forme d’implant biodégradable injectable en intravitréen.

Contactologie
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Toujours plus de confort en lentilles rigides ! Le confort en lentilles ne doit pas être exclusif aux lentilles souples.

Bien sûr, le confort initial à la pose d’une lentille souple est supérieur à celui d’une lentille rigide. Mais les lentilles rigides ont beaucoup évolué. Et bien souvent, elles restent la meilleure solution pour nos patients.

Pour augmenter le confort de nos porteurs, nous disposons de lentilles hybrides, de lentilles rigides de dernière génération, de verres semi-scléraux (diamètres entre 12,5 mm et 15 mm) et de verres scléraux (diamètres > 15 mm).

Patrimoine
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Compte tenu de l’envolée des différents prélèvements obligatoires, vous vous interrogez sur les solutions permettant de réduire vos impôts en 2013. Que faut-il penser de la nouvelle loi ?
La loi Duflot doit s’appliquer du 1/1/2013 au 31/12/2016. Comme la précédente loi Scellier, elle concerne les logements acquis en direct ou dans le cadre d’une société civile immobilière et les parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) souscrites pour financer des logements éligibles.

Cataracte
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Comment évoquer l’année 2013 sans évoquer Joseph Colin qui a illuminé de son éternel sourire l’ophtalmologie française ? Il fut, entre autres, président de la SAFIR en 2009. Energétique, énergisant, innovateur, leader, visionnaire, il nous laisse un souvenir marquant et demeurera un exemple d’abnégation et de dévouement à l’ophtalmologie. Nous pensons à sa famille.

L’Année ophtalmologique 2012
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Depuis l’avènement des techniques de chirurgies photoablatives au laser Excimer dominées par le Laser assisted in-situ keratomileusis (Lasik) et la Photo-Kératectomie à visée réfractive (PKR), la chirurgie réfractive n’a pas connu de révolution mais une succession d’évolutions. La myopie, cible initiale de ces techniques introduites il y a un peu plus de 20 ans, représente toujours leur principale indication. Les suites opératoires indolores et l’élargissement des indications procurées par le Lasik vis-à-vis de la PKR avaient de quoi rendre cette dernière peu attractive, voire obsolète comme la kératotomie radiaire. Pourtant, la PKR demeure toujours en 2013 une technique de choix pour les myopies faibles et moyennes, même pour les chirurgiens rodés et ayant accès à des centres de chirurgie réfractive équipés pour le Lasik.

Cornée
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Kératocône
1. Quand traiter par cross linking ?
Le cross linking du collagène cornéen a pour objectif de stabiliser un kératocône qui progresse. S’il n’existe aujourd’hui aucun consensus pour définir la progression, les bornes habituellement utilisées sont :
– une augmentation de la kératométrie maximale ≥ 1 dioptrie,
– une “myopisation” par augmentation de la cambrure cornéenne retrouvée sur une augmentation de la correction sphérique ≥ 0.5 dioptrie ou une augmentation du cylindre ≥ 1 dioptrie,
– la nécessité d’adapter une lentille de contact,
– une baisse d’acuité visuelle (mesurée et rapportée par le patient).
Si un ou plusieurs de ces critères sont remplis sur un intervalle de temps court (6 mois ou moins), cela signe en général un kératocône “plus évolutif” que sur un temps plus long (1 an, voire 2 ans) et incitera donc à traiter “plus vite”.