0

DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Divers
0

Des progrès récents sont disponibles en matière de génétique et d’immunopathogénie de la spondyloarthrite. Ils mettent en lumière l’importance de la voie IL-23/Th17, avec en particulier le rôle central de cellules exprimant le récepteur de l’IL-23 présentes dans les enthèses, le stress du reticulum endoplasmique lié au mauvais repliement de HLA-B27 et les phénomènes d’autophagie intestinale conduisant à la production d’IL‑23. Ces éléments dégagent des options thérapeu-tiques avec le ciblage de l’IL-23 et de l’IL-17 dans cette maladie.

Divers
0

Un nouveau score d’activité, le score ASDAS, a récemment été validé par le groupe ASAS (Assessment in Ankylosing Spondylitis International Society) dans la prise en charge de la spondyloarthrite (SpA) permettant aux cliniciens d’avoir des objectifs thérapeutiques plus clairs. Cependant, aucun seuil de rémission n’a été défini pour ce rhumatisme inflammatoire. La littérature est pauvre sur ce sujet, et les définitions de la rémission dans la SpA sont floues. L’obtention d’un seuil de rémission semble cependant fondamentale pour guider la prise en charge du clinicien, mais les divers aspects cliniques et radiologiques de la spondyloarthrite rendent difficile l’élaboration d’une définition consensuelle de la rémission.

Divers
0

Les plus anciens d’entre nous peuvent apprécier le chemin parcouru depuis l’individualisation du concept de spondylar-thropathie séronégative au cadre actuel de la spondyloarthrite. La terminologie s’est en effet modifiée [1], avec également une classification plus proche de l’expression phénotypique clinique que des liens nosologiques préalables (tableaux I et II).

Myopie
0

Une baisse d’acuité visuelle chez le myope fort nécessite la confrontation de la clinique et de l’imagerie. Le patient peut être jeune, actif, et en général, il appréhende de façon assez précise une modification visuelle. L’imagerie est une aide précieuse ; elle associera des rétinophotos et un OCT de façon systématique avec une angiographie à la fluorescéine, voire à l’ICG au moindre doute. L’acquisition est plus délicate que chez l’emmétrope en raison de la grande longueur axiale et des troubles potentiels des milieux (film lacrymal, cataracte, implants, opacifications vitréennes).

Cornée
0

La dystrophie endothéliale de Fuchs est une pathologie cornéenne progressive se caractérisant par l’accumulation d’excroissances de collagène appelées “gouttes” et par l’épaississement de la membrane de Descemet. Ces modifications s’associent à une perte des cellules endothéliales entraînant à terme un œdème cornéen et une baisse d’acuité visuelle.

Cornée
0

Le kératocône est une maladie entraînant un bombement antérieur et un amincissement de la cornée progressifs et asymétriques (plus marqués en inféro-temporal le plus souvent). Il en résulte l’apparition d’une myopie et surtout d’un astigmatisme irrégulier et asymétrique, évolutifs, obérant progressivement l’acuité visuelle sans correction mais également celle corrigée par lunettes. Le rétablissement de l’acuité visuelle nécessite donc la correction de l’amétropie sphéro-cylindrique, et, idéalement, la réduction du niveau élevé des aberrations optiques de haut degré (HOA).

Cataracte
0

La chirurgie actuelle de la cataracte par mini- ou micro-incision vise l’emmétropie sphérique et cylindrique ainsi que l’amélioration de la qualité de vision grâce aux implants asphériques. Elle corrige toutes les erreurs réfractives même la presbytie soit grâce aux implants multifocaux ou accommodatifs, soit en augmentant la profondeur de champ du patient opéré grâce aux implants asphériques soit enfin, plus simplement par monovision.

Presbytie
0

La correction de la presbytie représentait le dernier défit à relever dans le domaine de la chirurgie réfractive. N’étant pas une amétropie, mais relevant d’un processus de vieillissement naturel, la compréhension de son mécanisme demeure incomplètement maîtrisé, alors qu’elle pose la difficulté de son aspect évolutif et dynamique exigeant que soit dans le même temps optimisée la vision à toutes les distances.