Rétine

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’holographie laser Doppler est la première technique d’imagerie quantitative du flux sanguin qui a été développée ces dix dernières années par l’institut Langevin et le Centre d’investigation clinique (CIC) des Quinze-Vingts. Cette technique non invasive et très robuste offre la possibilité de mesurer le flux sanguin rétinien et d’imager avec une grande précision la vascularisation choroïdienne, en distinguant veines et artères. Son champ d’application potentiel est vaste, il va du glaucome aux occlusions veineuses, en passant par la pachychoroïde, la myopie, les tumeurs, les conséquences hémodynamiques des variations de pression intracrânienne, l’hypertension artérielle, ainsi que certaines pathologies du segment antérieur de l’œil, pour ne citer que les études en cours au CIC des Quinze-Vingts.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Le numéro de printemps de la Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine, publiée sous l’égide de notre Club Francophone des Spécialistes de la Rétine (CFSR), était habituellement l’occasion de se réjouir par avance de nos retrouvailles durant la journée du CSFR, en marge de la Société française d’ophtalmologie. Hélas, cette année non plus, nous ne serons pas en présentiel à cause de l’épidémie qui n’est toujours pas contrôlée. Toutefois, la journée du CFSR aura bien lieu le samedi 8 mai 2021 en virtuel et nous vous espérons nombreux. En attendant, nous pouvons déjà lire avec plaisir ce numéro vous proposant des articles de grande qualité.

L'Année ophtalmologique 2020
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Cette année encore, nous avons été, Sarah Mrejen et moi-même, sollicitées avec bonheur pour vous faire partager notre expérience et vous parler des nouveautés en rétine qui nous ont touchées, interpellées, intéressées. L’année dernière, à la même période, je me rappelle avoir écrit sidérée par ce que nous étions en train de vivre. L’isolement, la distance, l’impossibilité de se réunir, de traiter correctement nos patients sans prendre trop de retard, la nécessité de “prioriser” les soins, de suivre nos premières conférences en distanciel – comme il se dit de nos jours –, la frustration de ne pas pouvoir saluer de vive voix les travaux magnifiques de nos internes lors de leurs thèses, les annulations de bloc, l’incompréhension de la maladie, la peur pour nous et nos proches.

Revues Générales
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L’OCT peropératoire est une technique récente, prometteuse. Elle est commercialisée depuis 5 ans et a été initialement conçue pour faciliter la chirurgie vitréorétinienne. Son champ d’application s’est entre-temps développé et la chirurgie de greffe lamellaire de cornée semble être aujourd’hui l’indication la plus évidente de cet appareil.
Nous faisons dans cet article le point sur les indications actuelles, les limitations d’utilisation et les développements souhaités pour augmenter son utilisation en pratique courante.

Revue de presse
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Le système d’illumination Valeda (Valeda Light Delivery System), commercialisé par LumiThera (Poulsbo, États-Unis), utilise une illumination avec des longueurs d’onde entre 500 et 1 000 nm visant à activer la cytochrome c oxydase. Des travaux de recherche publiés il y a une vingtaine d’années indiquent que cette activation ou photobiomodulation (PBM) pourrait avoir un effet bénéfique sur les mitochondries et le flux vasculaire, ce qui produirait une amélioration de la production d’ATP et une diminution du stress oxydatif [1].

Revue de presse
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Dans ce bref article, une équipe marseillaise décrit un cas de soulèvement rétinien particulier chez une patiente de 44 ans présentant une pachychoroïde péripapillaire (fig. 1). Alors qu’au cours des choriorétinopathies séreuses centrales (CRSC), le décollement séreux rétinien (DSR) est situé entre l’épithélium pigmentaire et les photorécepteurs, le soulèvement observé ici (Bacillary Layer Detachment ou soulèvement bacillaire rétinien) est situé entre la zone ellipsoïde en externe et la zone myoïde au sommet.

Revue de presse
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La présence de points hyperréflectifs (hyper-reflective foci) a été décrite dans de nombreuses affections rétiniennes, en particulier la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) chronique, la dystrophie pseudovitelliforme de l’adulte, les tractions vitréo-maculaires ou d’autres pathologies. Ces points hyperréflectifs ont été observés conjointement avec des pertes de photorécepteurs et des altérations de l’épithélium pigmentaire. Pour cette raison, on considère qu’ils correspondent à des cellules chargées en pigment ayant migré vers l’espace sous-rétinien [1]. Cette accumulation de cellules chargées en pigment peut parfois prendre un aspect linéaire parce qu’elle suit la couche des fibres de Henle [2]. Plus récemment, Scharf et al. ont montré que ces aspects linéaires hyperréflectifs pouvaient être observés en l’absence d’altération pigmentaire, ce qui incite à remettre en perspective leur nature comme leur pathogénie [3].

Revues Générales
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En dépit de l’amélioration du contrôle du diabète, aidée des dernières innovations techno­logiques et thérapeutiques, la rétinopathie diabétique (RD) concerne encore aujourd’hui plus d’un million de diabétiques en France. Si les nouveaux traitements ophtalmologiques ont permis d’améliorer le pronostic oculaire, ils ne doivent pas faire oublier que l’hyperglycémie et l’hypertension artérielle sont les deux principaux facteurs de risque de RD, à côté de la durée du diabète.
Ainsi, le contrôle de l’ensemble des paramètres métaboliques et tensionnels doit être assuré dès le diagnostic du diabète. Néanmoins, chez un patient au long passé de diabète déséquilibré et atteint d’une RD, une surveillance ophtalmologique se justifie en cas d’intensification thérapeutique, où l’amélioration glycémique rapide peut être associée à une aggravation précoce de la RD.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Les dystrophies maculaires héréditaires (DMH) sont un groupe de maculopathies très hétéro­gènes cliniquement et génétiquement, à l’origine d’une baisse visuelle centrale bilatérale plus ou moins sévère. Elles peuvent se révéler dans l’enfance mais aussi à l’âge adulte, ce qui mène parfois à des diagnostics erronés. L’imagerie multimodale rétinienne, notamment l’OCT maculaire couplé à l’autofluorescence en lumière bleue, est désormais incontournable pour établir un phénotype précis et guider le diagnostic génétique moléculaire de certitude.
À l’ère des nouvelles approches thérapeutiques pour les dystrophies rétiniennes héréditaires, une meilleure connaissance des DMH est essentielle, notamment chez l’adulte, afin de les détecter en consultation et de pouvoir offrir au patient un conseil génétique et une prise en charge adaptée aux maladies rares.

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