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Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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L’amélioration progressive des moyens d’imagerie s’est accélérée ces dernières années, notamment dans le domaine de la surface oculaire et du film lacrymal qui restait encore un domaine confidentiel jusqu’à récemment. De nouveaux appareils “couteaux suisse” permettent notamment une visualisation de la couche aqueuse mais aussi lipidique du film lacrymal et des glandes de Meibomius, et évaluent même la qualité visuelle grâce à l’aberrométrie. En conjonction avec l’examen clinique et les questionnaires d’évaluation de la sécheresse oculaire, tous ces éléments permettent à la fois une meilleure compréhension des mécanismes intriqués mais également une meilleure considération des problèmes rencontrés par nos patients et de leur prise en charge.

Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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L’UBM est un appareil d’échographie basé sur les ultrasons qui utilise une sonde à focale courte avec une fréquence (très) élevée. Son principal avantage est la pénétration tissulaire, permettant ainsi de visualiser la totalité de l’œil, son principal inconvénient est le caractère “opérateur-­dépendant”, nécessitant une courbe d’apprentissage pour la réalisation et l’interprétation des clichés d’UBM optimaux.
L’UBM a trouvé sa place dans le glaucome pour l’analyse fine de l’angle iridocornéen, la chirurgie réfractive pour la biométrie du segment antérieur, la traumatologie pour l’analyse de toutes les structures oculaires, l’oncologie pour l’analyse et la mesure des tumeurs bénignes ou malignes du segment antérieur. C’est le meilleur examen de l’angle iridocornéen mais la gonioscopie est l’examen de référence. Globalement, il convient de retenir qu’en 2019, l’UBM est un examen complémentaire de l’OCT de segment antérieur.

Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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Les perfectionnements permanents des technologies font une place croissante à l’imagerie dans l’analyse du segment antérieur. L’OCT de segment antérieur (OCT-SA) a l’avantage d’être un examen non invasif, avec une bonne pénétration tissulaire, une excellente résolution axiale et un large champ d’examen. Les applications cliniques sont variées, l’OCT-SA présentant un intérêt aussi bien pour le diagnostic et le suivi que pour la thérapeutique.
L’OCT-SA a ainsi sa place dans le domaine des pathologies de la surface oculaire et cornéennes, du glaucome, de la chirurgie réfractive, de l’analyse des implants intraoculaires, de la biométrie ainsi que des pathologies tumorales.

Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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C’est avec plaisir que nous vous proposons un dossier spécial de Réalités Ophtalmologiques sur les nouvelles explorations en segment antérieur. L’évolution (ou la véritable révolution) de l’imagerie actuelle rend souvent difficile le suivi des dernières actualités. Ces nouveautés rendent possibles de nouveaux champs d’explorations, de dépistages et de diagnostics. L’apparition de nouvelles techniques redistribue notre algorithme de diagnostic, plaçant l’imagerie au premier plan. Il convient néanmoins de toujours commencer par la clinique et tout examen complémentaire doit être orienté par l’examen clinique. L’imagerie systématique n’est que peu ou pas contributive, voire souvent inutile.

Dossier : La chirurgie réfractive est-elle dangereuse ?
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Les implants multifocaux sont utilisés depuis plus de 25 ans. Malgré des progrès importants, ils peuvent toujours susciter crainte et appréhension dans leur utilisation. Les données scienti­fiques sont pourtant rassurantes et démontrent qu’ils sont les seuls à pouvoir permettre une vraie indépendance vis-à-vis des verres correcteurs.
Toutefois, leur mécanisme optique, qui repose principalement sur la diffraction de la lumière, impose toujours une sélection des patients afin de garantir performance et satisfaction de leur part. Cette sélection repose sur des critères ophtalmologiques objectifs, mais aussi sur des critères subjectifs liés à chaque patient et plus difficiles à cerner. Cette subjectivité est le plus souvent responsable de patients mécontents malgré une acuité visuelle conservée à 10/10.
Les implants accommodatifs n’ont pas fait la preuve de leur efficacité et ne constituent pas une alternative crédible.

Dossier : La chirurgie réfractive est-elle dangereuse ?
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La chirurgie par implant phaques ICL bénéficie aujourd’hui de l’expérience du passé, du recul de plus de 20 ans sur le matériau et du million d’implants ICL posés dans le monde. Les avantages de l’implantation phaque sont bien connus, restait à prouver que l’implant ICL dans son design actuel présente toutes les garanties de sécurité à moyen et long terme.
L’analyse de la littérature permet d’affirmer avec certitude que l’implantation par ICL permet
d’obtenir des résultats visuels quantitatifs et qualitatifs exceptionnels, stables dans le temps, avec des index d’efficacité et de sécurité excellents, permettant d’emporter l’adhésion des patients opérés. Les complications, dont il ne faut pas négliger la gravité potentielle, sont devenues exceptionnelles, notamment les cataractes dont le taux est évalué entre 0 et 0,5 % depuis l’apparition de l’orifice central (Aquaport).
Il nous semble donc légitime de pouvoir proposer en toute confiance, quand cela est possible, cette alternative chirurgicale aux techniques par laser lorsqu’elles ne sont pas réalisables.

Dossier : La chirurgie réfractive est-elle dangereuse ?
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Les techniques de chirurgie réfractive ablative au laser (PKR, Lasik ou plus récemment Smile) ont entre 10 et 30 ans de recul. Elles sont toutes précises, prédictibles et stables. Cet article tente de faire le point sur leur degré de sécurité.
LA PKR est la 1re procédure chirurgicale laser à visée réfractive à avoir été utilisée dans les années 1990, le Lasik est la procédure chirurgicale à visée réfractive la plus largement diffusée dans le monde. Quant au Smile, c’est la plus récente des procédures chirurgicales laser à visée réfractive mais son recul est de plus de 12 ans. Toutes ces techniques ont prouvé leur efficacité, leur précision, leur stabilité et leur sécurité.

Dossier : La chirurgie réfractive est-elle dangereuse ?
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La chirurgie réfractive, qu’elle soit au laser ou avec les implants, permet aujourd’hui de traiter toutes les amétropies des patients souhaitant s’affranchir de leur correction. Elle est utilisée depuis plusieurs décennies et ne cesse d’évoluer grâce aux progrès techniques, technologiques et optiques. De très nombreuses publications ont confirmé sa précision, sa prédictibilité, son efficacité et sa stabilité. Mais qu’en est-il de sa sécurité ?

Dossier : Épigénétique et ophtalmologie
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Quelques exemples permettent d’entrevoir l’étendue des applications mais aussi les limites de l’épigénétique. “L’hiver de la faim” aux Pays-Bas en 1944 est souvent repris dans les articles sur le sujet parce qu’il illustre bien la modulation de l’expression de certains gènes par l’environnement et la transmission de cette modulation sur plusieurs générations. Au contraire, l’histoire de Trofim Lyssenko montre les limites de l’épigénétique dans le contexte d’une démarche scientifique biaisée par l’idéologie politique.

Dossier : Épigénétique et ophtalmologie
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Le champ de l’épigénétique ouvre des voies de compréhensions nouvelles de la pathogénie de la rétinopathie diabétique (RD), permet d’envisager d’identifier des biomarqueurs spécifiques de la survenue et de la progression d’une RD et pourrait constituer une approche thérapeutique innovante et ciblée.
Cet article se propose de donner un aperçu des études mettant en évidence une implication épi­génétique dans le diabète et la rétinopathie diabétique en montrant, par exemple, la part épigénétique dans la mémoire glycémique ou en identifiant les facteurs épigénétiques favorisant la survenue d’une RD proliférante.

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