Non classé

Dossier : Impact du glaucome sur la perception visuelle au quotidien
0

Le cadre expérimental et appliqué de cette étude visait à mesurer l’impact du glaucome sur l’utilisation des ordinateurs au quotidien. Nous avons conceptualisé et testé différentes adaptations des interfaces graphiques en fonction du déficit visuel. Nos résultats ont mis en évidence l’impact du vieillissement normal du système visuel sur l’utilisation des outils numériques : les patients et les contrôles âgés ont démontré des performances similaires sur ordinateur, mais inférieures aux groupes contrôles jeunes. Toutefois, une sous-population de patients apparaissait sensible à l’optimisation des interfaces graphiques testées, manifestant des améliorations subjectives et objectives de leur performance. De plus, l’enregistrement des mouvements oculaires lors des différentes tâches expérimentales sur ordinateur a mis en évidence un ralentissement significatif de l’exploration visuelle en vision centrale avec la maladie.
Cette étude contribue à une meilleure compréhension de l’impact du glaucome sur la vie quotidienne et ouvre de nouvelles perspectives de recherche sur l’adaptation des outils numériques au déficit visuel ainsi que sur les compensations oculomotrices des patients.

Dossier : Impact du glaucome sur la perception visuelle au quotidien
0

Le glaucome est une pathologie neurodégénérative qui ne se limite pas à une simple diminution de la fonction visuelle. D’autres fonctions visuo-cognitives comme la capacité à percevoir les distances des objets, estimer leur position dans un référentiel égocentré ou encore réaliser une programmation motrice efficiente semblent être détériorées avec l’avancée de la maladie. Notre équipe lilloise (Inserm U1172-CHU Lille), spécialisée dans la cognition visuelle, a sensiblement précisé la nature et les répercussions de ces déficits dans la vie quotidienne des patients ces dernières années.
Ce chapitre propose une étude approfondie de la littérature internationale du domaine “perception-­action” dans le glaucome tout en présentant les derniers travaux de recherche menés à Lille avec les patients.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
0

Trois grandes nouvelles catégories d’anticancéreux sont associées à des effets indésirables au niveau de la surface oculaire : les inhibiteurs des checkpoints immunitaires, les thérapies ciblées et les immunoconjugués. Les premiers sont responsables d’atteintes inflammatoires de la surface oculaire, parfois intégrées dans d’authentiques maladies auto-immunes systémiques. Les thérapies ciblées, et en particulier les inhibiteurs du récepteur de l’EGF, provoquent une toxicité de surface associant blépharite, trichomégalie et kératite pouvant progresser vers l’ulcère. Enfin, les immunoconjugués, dont le développement est en plein essor, sont responsables de kératopathies épithéliales pseudo-microkystiques susceptibles d’entraîner une baisse sévère de la vision.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
0

Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une pathologie chronique auto-immune se manifestant par une triade clinique associant kératoconjonctivite sèche, xérostomie et atteinte articulaire. L’ophtalmologiste joue un rôle primordial dans le diagnostic. C’est une pathologie prédominant chez la femme de plus de 45 ans. La sécheresse oculaire du syndrome de Gougerot-Sjögren est souvent plus sévère que les autres formes de sécheresse oculaire, avec la présence de filaments et de KPS denses. L’infiltration lymphocytaire glandulaire et l’inflammation de la surface oculaire expliquent en partie la physiopathologie de l’atteinte ophtalmologique.
L’arsenal thérapeutique à notre disposition doit permettre une prise en charge personnalisée et adaptée à chaque patient. Les traitements systémiques n’ont que très peu d’effet sur la sécheresse oculaire secondaire au SGS.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
0

Devant une conjonctivite chronique rebelle ou compliquée de fibrose conjonctivale avec symblépharons et comblements des culs-de-sac, il faut rechercher une maladie systémique et en parti­culier une dermatose bulleuse. Si certaines étiologies sont évidentes, comme le syndrome de Lyell Stevens-Johnson ou l’épidermolyse bulleuse congénitale, les dermatoses bulleuses auto-immunes comme les pemphigoïdes des muqueuses peuvent poser des problèmes diagnostiques. Nous allons voir dans cet article comment faire le diagnostic d’une atteinte oculaire de maladie bulleuse et comment la prendre en charge.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
0

Pour cette rentrée 2022, nous vous avons concocté un dossier qui vous plongera, dès le retour des vacances, dans les relations parfois étroites entre surface oculaire et médecine interne. Pour cela, un panel d’experts fera le point sur des pathologies (ou des traitements systémiques) pourvoyeuses d’atteintes de la surface oculaire et dans lesquelles l’ophtalmologiste joue un rôle de premier plan.

Dossier : L’angle iridocornéen
0

Les lasers (Nd:YAG, argon) ont une place importante dans la prise en charge de l’hypertonie oculaire et du glaucome, qu’il soit primitif ou secondaire, à angle ouvert ou par fermeture de l’angle. Ils impliquent cependant de bien connaître les indications de chaque traitement : trabéculoplastie, iridotomie et iridoplastie.
La maîtrise de la gonioscopie dynamique est un préalable nécessaire pour garantir le respect de ces indications. Au cours du suivi, il est indispensable de renouveler l’examen en gonioscopie dynamique car l’angle iridocornéen se modifie avec le temps.

Dossier : L’angle iridocornéen
0

’examen morphologique de l’angle iridocornéen est fondamental pour le diagnostic et la compréhension des mécanismes des différentes formes de glaucome. De nombreuses techniques d’imagerie, relativement anciennes telle que la biomicroscopie ultrasonore ou plus récentes telle que la tomographie par cohérence optique, permettent une étude précise, reproductible et souvent non invasive des différentes structures de l’angle iridocornéen.
Ces méthodes d’imagerie possèdent de nombreuses applications potentielles, telles que l’analyse statique et éventuellement dynamique de l’anatomie et du degré d’ouverture de l’angle iridocornéen, la mise en évidence de formes particulières telles que les glaucomes pigmentaires ou les syndromes d’iris plateau et le suivi après chirurgies filtrantes ou interventions laser.

Dossier : L’angle iridocornéen
0

L’examen clinique de l’angle iridocornéen – examen gonioscopique – est fondamental pour le diagnostic et la compréhension des mécanismes des différentes formes d’hyper­tonie oculaire et de glaucome, et est également nécessaire dans de nombreuses autres circonstances (tumeur du segment antérieur, maladie inflammatoire oculaire, traumatisme oculaire, etc.). Sa réalisation nécessite une bonne connaissance anatomique de cette région de l’œil, et une maîtrise du geste et des instruments nécessaires. Muriel Poli rappelle dans un article richement illustré les techniques de réalisation de cet examen et les règles de son interprétation.

1 3 4 5 6 7 21