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Revues Générales
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L’OCT-angiographie permet de mettre en évidence d’une manière non invasive le flux
circulatoire dans les vaisseaux du fond d’œil. Elle peut remplacer les angiographies à la fluorescéine et en infrarouge par un examen détaillé des segmentations, au niveau des plexus rétiniens et de la choriocapillaire, à la condition que l’hypersignal soit détectable. La segmentation sans artéfact sur la rétine externe montre les zones d’hypersignal détectables facilement dans les formes néovasculaires de DMLA type 2 et 3.
Cette imagerie non invasive et multimodale peut facilement être incluse dans le suivi si l’hypersignal est interprétable.

Dossier : Myopie forte
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La myopie forte, souvent définie par un longueur axiale supérieure à 26,5 mm, entraîne diverses manifestations pathologiques du segment postérieur secondaires à l’étirement excessif des différentes structures oculaires. Ces anomalies sont souvent facilement reconnaissables en SD-OCT et il est important de les connaître pour ne pas évoquer à tort des diagnostics différentiels.
Dans cet article, nous parlons des humps de l’épithélium pigmentaire qui correspondent au soulèvement de l’EP par les vaisseaux choroïdiens résiduels chez ces patients ayant une choroïde par ailleurs atrophique, de l’atrophie choriorétinienne, principale cause de baisse d’acuité visuelle chez ces patients, mais également de la macula bombée, des ectasies sclérales focales, des cavitations intrachoroïdiennes et des staphylomes, qui sont tous dus à une déformabilité excessive de la sclère.

Revues Générales
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De nombreuses maladies infectieuses peuvent être à l’origine d’une atteinte de la rétine. Les rétinites peuvent être isolées ou associées à des atteintes d’autres segments oculaires. Elles peuvent aussi bien atteindre les sujets immunodéprimés que les sujets immunocompétents.
Les étiologies les plus fréquentes sont la toxoplasmose, affection liée à un parasite, les herpès virus, la syphilis et la tuberculose.
Les caractéristiques cliniques et paracliniques des rétinites nous permettent la plupart du temps d’identifier les germes et d’instaurer un traitement adapté.

Dossier : Les nouvelles chirurgies du glaucome
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Les MIGS utilisant la voie d’abord ab externo sont implantées par voie externe au globe oculaire après dissection conjonctivale et réalisation d’un volet scléral à la manière des chirurgies filtrantes traditionnelles (trabéculectomie et sclérectomie profonde non perforante).
Elles ne font pas à proprement parler des MIGS car les incisions ne sont pas minimalistes et qu’il existe une ouverture importante du globe et de la sclère.
Plusieurs dispositifs utilisent cette voie : Ex-Press (Alcon), InnFocus MS (Santen). La canaloplastie ab externo en fait également (iScience Interventional).
Les résultats sont variables selon les dispositifs, les suites opératoires plus complexes qu’avec les MIGS utilisant les voies ab interno.

Revues Générales
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L’amblyopie est une baisse de vision d’origine centrale, due à une altération de l’expérience visuelle asymétrique. Ce trouble survient au cours de la période sensible du développement visuel, pendant les 10 premières années de la vie.
L’amblyopie monoculaire a 3 causes, qui peuvent être associées : privation unilatérale de vision (exemple de la cataracte congénitale unilatérale), déviation oculaire (strabisme), flou visuel asymétrique (anisométropie).
L’amblyopie peut aussi être bi-oculaire en cas d’expérience visuelle anormale bilatérale traitée tardivement (amétropies fortes, cataracte congénitale bilatérale…). Ou binoculaire : la vision stéréoscopique normale n’est pas présente, par exemple du fait d’un strabisme précoce.
L’amblyopie monoculaire se traite en 3 phases : traitement d’attaque par occlusion unilatérale permanente ; traitement d’entretien par occlusion intermittente ou surcorrections optiques ou filtres de Ryser/Bangerter ; traitement de prévention de la récidive jusqu’à la fin de la période sensible du développement visuel.
La prévention de l’amblyopie repose sur la détection précoce des anomalies organiques et des anomalies réfractives chez l’enfant, par un examen anatomique sous cycloplégie vers 1, 3 et 6 ans.

Revues Générales
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Une baisse d’acuité à fond d’œil normal, une pâleur ou un œdème papillaire sont habituellement rencontrés dans une neuropathie optique. Après avoir éliminé toutes les causes optiques de baisse d’acuité, c’est l’atteinte rétinienne peu ou pas symptomatique qui constitue le diagnostic différentiel le plus difficile avec une neuropathie optique. En cas de présentation atypique, avant d’évoquer une neuropathie optique, la normalité du fond d’œil doit faire éliminer une maladie de Stargardt débutante ou un albinisme fruste par un OCT maculaire.
A contrario, une anomalie papillaire peut accompagner d’autres pathologies. La pâleur papillaire peut se rencontrer dans une dystrophie des cônes, une rétinite pigmentaire sans pigments ou une occlusion de l’artère centrale ancienne, l’électrorétinogramme redresse alors le diagnostic. L’œdème papillaire accompagne certaines pathologies rétiniennes : une rétinopathie hypertensive, une occlusion veineuse rétinienne ou une uvéite postérieure. Une tension artérielle élevée et la présence de signes associés (hémorragies en flammèches, signes inflammatoires dans le vitré) doivent faire penser à une cause rétinienne.

Dossier : Les pathologies génétiques de la rétine
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La DMLA est une maladie multifactorielle, associant des facteurs de risque environnementaux et génétiques. La composante génétique est forte : 2 gènes majeurs de susceptibilité ont été identifiés (le gène CFH et le gène ARMS2). Un rôle essentiel de la voie du complément dans la physiopathologie de la maladie a été mis en évidence, permettant l’exploration de nouvelles thérapeutiques. Néanmoins, à ce jour, ces découvertes n’ont pas permis d’aboutir à des thérapeutiques ou des prises en charge spécifiques en fonction du génotype des patients.